Effet des dérivés de probiotiques sur un modèle murin de péri-implantite.
Identifiant du RNT
NTS-FR-031827 v.1, 02-08-2024
Identifiant national du RNT
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Pays
France
Langue
fr
Soumission à l’UE
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oui
Durée du projet exprimée en mois.
60
Mots-clés
Implant dentaire
Ostéo-intégration
Péri-implantite
Probiotiques
Modèle animal
Finalité(s) du projet
Recherche fondamentale: Système immunitaire
Objectifs et bénéfices escomptés du projet
Décrire les objectifs du projet (par exemple, répondre à certaines interrogations scientifiques ou à des besoins scientifiques ou cliniques).
Les implants dentaires sont des racines artificielles qui permettent de remplacer une dent. Dans plus d’un tiers des cas, 2 ans après leur pose, une maladie inflammatoire localisée autour de l’implant survient et peut entrainer sa perte : la péri-implantite. Cette maladie est causée par un déséquilibre des bactéries orales avec la présence en excès de bactéries néfastes qui vont jouer un rôle dans l’inflammation. Ce projet a plusieurs objectifs : 1. fournir des données sur l’os et la gencive autour des implants qui serviront de références pour la réalisation d’un modèle artificiel de gencive et d’os en condition saine 2. fournir des données sur l’os et la gencive autour des implants qui serviront de références pour la réalisation d’un modèle artificiel de gencive et d’os lors de la péri-implantite 3. tester l’efficacité d’un nouveau traitement dans la péri-implantite : les dérivés de probiotiques. Les dérivés des probiotiques sont définis comme une préparation de micro-organismes inanimés et/ou de leurs composants exerçant un bénéfice pour la santé de l'hôte. Ils sont utilisés pour rééquilibrer les bactéries, réduire l’inflammation et pourraient améliorer la maladie de la péri-implantite. Ces 3 objectifs correspondent aux 3 procédures expérimentales du projet : la procédure 1 avec la mise en place d'un implant dentaire, la procédure 2 avec la mise en place d’un implant dentaire qui sera entouré dans un second temps par un fil de soie (ce qui induit la péri-implantite), et la procédure 3 qui correspond à l'application thérapeutique d'un gel contenant des probiotiques dans la péri-implantite.
Quels sont les bénéfices susceptibles de découler de ce projet? Expliquer en quoi le projet pourrait faire progresser les connaissances scientifiques ou quels bénéfices les êtres humains, les animaux ou l’environnement pourraient en tirer à terme. Le cas échéant, distinguer les bénéfices à court terme (pendant la durée du projet) et les bénéfices à long terme (susceptibles d’être obtenus après l’achèvement du projet).
Les bénéfices attendus de ce projet sont multiples. Les données obtenues sur la gencive et l’os autour des implants chez la souris serviront de référence pour la réalisation d’un modèle artificiel de gencive et d’os en condition saine et de péri-implantite. La validation du modèle artificiel pourrait permettre de réduire l’utilisation des modèles animaux dans les études des implants dentaires dans le futur. En effet, en fonction de sa validation, il pourrait être utilisé en première intention, en remplacement des animaux. Les traitements utilisés à l’heure actuelle pour la péri-implantite ont des effets imprédictibles et variables d’un patient à l’autre. Les dérivés de probiotiques pourraient constituer un nouveau traitement prometteur dans cette maladie où un déséquilibre des bactéries a été retrouvé.
Nuisances prévues
À quelles procédures les animaux seront-ils soumis en règle générale (par exemple, injections, procédures chirurgicales)? Indiquer le nombre et la durée de ces procédures.
Pour la procédure expérimentale 1, de 25 à 45 souris bénéficieront de la mise en place d’un implant dentaire (le protocole de mise en place de l'implant dure environ 3 minutes). Pour la procédure expérimentale 2, de 30 à 45 souris bénéficieront de la mise en place d’un implant dentaire, puis 4 semaines après de l’induction de la péri-implantite par mise en place d’une ligature péri-implantaire (le protocole de mise en place d'une ligature péri-implantaire autour de l'implant dentaire dure environ 5 minutes). Pour le procédure expérimentale 3, de 20 à 40 animaux bénéficieront de la chirurgie de la mise en place d’un implant dentaire, puis 4 semaines après de l’induction de la péri-implantite par mise en place d’une ligature péri-implantaire et de l’application quotidienne de gel au niveau de l’implant dentaire (l'application de gel autour de l'implant dentaire dure moins d'une minute).
Quels sont les effets/effets indésirables prévus sur les animaux, par exemple, douleur, perte de poids, inactivité/mobilité réduite, stress, comportement anormal, et la durée de ces effets?
La mise en place des implants dentaires a déjà été effectuée par d'autres équipes chez la souris : il n'y a pas de perte de poids ou de comportements anormaux entrainés par la chirurgie. Des antidouleurs sont administrés aux souris avant la chirurgie de façon systématique et après la chirurgie en fonction de l'évaluation de leurs douleurs (score de grimaces). L'évaluation de la douleur se fera quotidiennement au minimum et de façon renforcée si un signe de douleur est détecté. Pour induire l'inflammation autour de l'implant dentaire, dans les procédures expérimentales 2 et 3, un mois après la pose des implants, sous anesthésie générale, un fil sera placé autour de l'implant au-dessus de la gencive. La mise en place de cette ligature est non douloureuse. Chaque semaine, sous anesthésie gazeuse courte, on viendra vérifier que la ligature est en place ; si on observe un relâchement ou une perte de celle-ci, il en sera repositionné une autre. Une partie de la procédure expérimentale 3 consiste en l'application quotidienne d'un gel au niveau de l'implant dentaire. Cet acte sera réalisé sous anesthésie générale gazeuse courte : il s'agit d'une application indolore.
Quelles espèces et combien d’animaux est-il prévu d’utiliser? Quels sont le degré de gravité des procédures et le nombre d’animaux prévus dans chaque catégorie de gravité (par espèce)?
Espèce
Nombre total
Nombre estimé par degré de gravité
Sans réveil
Légère
Modérée
Sévère
Souris (Mus musculus)
130
0
0
130
0
Qu’adviendra-t-il des animaux maintenus en vie à la fin de la procédure?
Espèce
Nombre estimé d’animaux à réutiliser, à replacer dans l’habitat/le système d’élevage ou à proposer à l’adoption
Réutilisé
Replacé dans l’habitat naturel ou le système d’élevage
Proposé à l’adoption
Justifier le sort prévu des animaux à l’issue de la procédure.
Les animaux seront tous mis à mort pour la réalisation de coupes histologiques, de mesure de la hauteur osseuse.
Application de la règle des «trois R»
1. Remplacement
Indiquer quelles sont les alternatives non animales disponibles dans ce domaine et pourquoi elles ne peuvent pas être utilisées aux fins du projet.
Actuellement, il n'existe pas de modèle n'utilisant pas d'animaux qui permet d'étudier le comportement de la gencive et de l'os après la mise en place d'un implant dentaire. Notre projet s'inscrit dans un projet collaboratif avec une équipe qui tente de développer un modèle de substitution n’ayant pas recours aux animaux. Ainsi nos expérimentations vont servir à valider ce nouveau modèle qui permettrait de diminuer l'utilisation d'animaux dans le futur. Nous ne pouvons pas remplacer les souris par des invertébrés car nous étudions en partie le comportement de l'os.
2. Réduction
Expliquer comment le nombre d’animaux prévu pour ce projet a été déterminé. Décrire les mesures prises pour réduire le nombre d’animaux à utiliser et les principes appliqués pour concevoir les études. S’il y a lieu, décrire les pratiques qui seront appliquées tout au long du projet pour limiter le plus possible le nombre d’animaux utilisés sans perdre de vue les objectifs scientifiques. Ces pratiques peuvent notamment consister en études pilotes, modélisation informatique, partage et réutilisation des tissus.
Afin de réduire le plus possible le nombre d'animaux utilisés, nous allons effectuer des études préliminaires sur un petit nombre d'animaux. Ces études préliminaires nous permettent d'observer et de quantifier la réaction de la gencive et de l'os à l'inflammation dans les modèles que nous allons utiliser. A l'aide d'outils statistiques, nous pourrons ensuite calculer le nombre minimal d'animaux à utiliser par la suite dans les expérimentations pour obtenir des résultats statistiquement significatifs.
3. Raffinement
Donner des exemples des mesures spécifiques qui seront prises (par exemple, surveillance accrue, soins postopératoires, gestion de la douleur, entraînement des animaux) pour réduire au minimum les effets sur le bien-être des animaux (les nuisances causées). Décrire les mécanismes permettant d’intégrer de nouvelles techniques de raffinement pendant la durée de vie du projet.
Les animaux, à la suite de leur arrivée dans l'animalerie, auront une période d'acclimatation d'une semaine afin qu'ils se familiarisent avec leur nouvel environnement. Ils seront hébergés par groupes de 5 dans des cages de taille adaptée. Des enrichissements de type de frisottis seront présents dans toutes les cages de souris. L'eau et l'alimentation seront proposées à volonté et en permanence aux souris. Après la chirurgie, une visite, au minimum quotidienne, sera effectuée pour observer les souris et évaluer la présence de signes douloureux : si un signe est repéré, des anti-douleurs seront donnés aux animaux et la fréquence de surveillance renforcée pour vérifier leur disparition. Si les animaux montrent une souffrance qui n'est pas soulagée par les traitements, ou un comportement reflétant un mal être ne pouvant pas être résolu, les animaux seront sacrifiés dès l'arrivée de ces signes (sans attendre la fin de l'expérimentation) : le bien-être animal étant un prérequis indispensable à nos procédures.
Expliquer le choix des espèces et les stades de développement y afférents
Les souris sont des animaux fréquemment utilisés pour étudier les implants dentaires. L'utilisation de cette espèce a l’avantage de permettre la réalisation des protocoles sur des temps plus courts (entre 1 et 3 mois) que sur d'autres espèces (par exemple, les durées chez le lapin sont de 10 mois). Par ailleurs, les souris ont une maturité osseuse plus précoce que les autres mammifères (à 3 mois) : les protocoles peuvent donc avoir lieu sur des animaux plus jeunes. Utiliser des souris, nous permettra également d'avoir éventuellement recours à des modèles de souris génétiquement modifiés dans des études futures. Ceci pourrait nous permettre d’étudier certains mécanismes de l'immunité et de l'inflammation.
Projet retenu pour une appréciation rétrospective
Projet retenu pour AR?
Délai pour AR
Raisons de l’appréciation rétrospective
Prévoit des procédures sévères
Utilise des primates non humains
Autre raison
Explication de l’autre raison de l’appréciation rétrospective
Champs supplémentaires
Champ national 1
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Champ national 2
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Champ national 3
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Champ national 4
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Champ national 5
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Date de début du projet
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Date de fin du projet
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Date d’approbation du projet
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Code CIM 1
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Code CIM 2
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Code CIM 3
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