RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DU PROJET
Intitulé du projet
Mise en place d’un modèle porcin (miniporc) de contusion médullaire, et évaluation d’un nouveau dispositif innovant visant à améliorer la récupération sensori-motrice après lésion médullaire traumatique.
Identifiant du RNT
NTS-FR-630624 v.3, 23-07-2024
Identifiant national du RNT
Ce champ ne sera pas publié.
Pays
France
Langue
fr
Soumission à l’UE
Ce champ ne sera pas publié.
oui
Durée du projet exprimée en mois.
48
Mots-clés
IRM
lésion médullaire traumatique
contusion
mini-porc
Finalité(s) du projet
Recherche translationnelle et appliquée: Troubles musculosquelettiques chez l’homme
Recherche translationnelle et appliquée: Maladies et troubles des animaux
Objectifs et bénéfices escomptés du projet
Décrire les objectifs du projet (par exemple, répondre à certaines interrogations scientifiques ou à des besoins scientifiques ou cliniques).
La lésion de la moelle épinière représente une cause majeure d’invalidité (paralysie), le plus souvent suite à un choc / impact sur le dos. Ce sont des lésions graves, qui peuvent entrainer la mort ou une paralysie plus ou moins importante (selon l'endroit de la blessure). Le but de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’un nouveau traitement à implanter dans la moelle épinière, améliorant la récupération après une lésion médullaire traumatique. Ce dispositif est conçu pour aider le tissu nerveux à se régénérer. Notre objectif est de prouver le bénéfice médical du produit sur la récupération sensorielle et motrice de patients paralysés pour lesquels il existe peu ou pas d’espoir. Une partie de ce projet consistera provoquer un meutrissure de la moelle épinière par un choc contrôlé sur la moelle de miniporcs (sous anesthésie générale). Ce modèle de blessure est celui qui ressemble le plus à ce qui se passe chez l’Homme, ce qui rend les observations et traitements facilement transposables. Le suivi de la sévérité des lésions sera réalisé par IRM (imagerie), et via l'évaluation des capacités des animaux à bouger, marcher... Une guérison est espérée, ce qui à l'heure actuelle n'est pas possible.
Quels sont les bénéfices susceptibles de découler de ce projet? Expliquer en quoi le projet pourrait faire progresser les connaissances scientifiques ou quels bénéfices les êtres humains, les animaux ou l’environnement pourraient en tirer à terme. Le cas échéant, distinguer les bénéfices à court terme (pendant la durée du projet) et les bénéfices à long terme (susceptibles d’être obtenus après l’achèvement du projet).
La lésion de la moelle épinière représente une cause majeure d’invalidité. L’objectif de ce projet est de développer un dispositif de cicatrisation médullaire. Cela sera à terme bénéfique à l’homme victime de lésion médulaire traumatique, lui permettant une solution à une invalidité jusqu’ici irreversible. Cela pourrait également être une solution de traitement pour les animaux de compagnie victimes de lésions médullaires (exemple : suite à hernie discale chez le chien)
Nuisances prévues
À quelles procédures les animaux seront-ils soumis en règle générale (par exemple, injections, procédures chirurgicales)? Indiquer le nombre et la durée de ces procédures.
- Examens IRM et scanner (sous anesthésie générale, durée 60min par examen IRM, 10min par scanner) : 1 IRM+scanner pour 1 animal lors de la phase 1 ; 2 IRM et 1 scanner pour 2 animaux lors de la phase 2 ; 6 IRM et un scanner pour 4 animaux lors de la phase 3 ; 6 IRM et un scanner pour 12 animaux lors de la phase 4. - Pose de broche sous anesthésie générale (5-10min) - Laminectomie et impacts (sous anesthésie générale) : 1 laminectomie et 3 impacts pour 2 animaux lors de la phase 2 ; 1 laminectomie et 1 impact pour 4 animaux lors de la phase 3 ; 1 laminectomie et 1 impact pour 12 animaux lors de la phase 4. - Réouverture de la plaie chirurgicale pour injection du DM/ de la solution SHAM (sous anesthésie générale) : 1 chirurgie et injection pour 2 animaux lors de la phase 2, 1 chirurgie et injection pour 4 animaux lors de la phase 3, 1 chirurgie et injection pour 12 animaux lors de la phase 4. - Prises de sang, sur animal vigile (si coopératif) ou anesthésié: env. 2 minutes, 1 à 2x par semaine au maximum
Quels sont les effets/effets indésirables prévus sur les animaux, par exemple, douleur, perte de poids, inactivité/mobilité réduite, stress, comportement anormal, et la durée de ces effets?
Les nuisances possibles pour les animaux des phases 2, 3 et 4 sont : - Effets indésirables liés à l’anesthésie: température trop basse, arrêt du coeur et/ou de la respiration - Complications chirurgicales: mauvaise cicatrisation de plaie, infection - Douleur post-opératoire liée à la plaie chirurgicale (la moelle epinière est dépourvue de récepteurs à la douleurs) : lorsque la chirurgie a été réalisée correctement, la douleur s’estompe assez rapidement (de 6 à 9 jours chez l’Homme lors d'une opération sur la moelle épinière). Ensemble de troubles liés à la lésion de moelle: - Troubles de la locomotion: - Troubles pour uriner ou déféquer (incontinence ou au contraire impossibilité) -Risque de subluxation - Complications liées à l'absence de mouvements: irritation et souillure par l’urine, ulcères (escarres) au niveau des zones de pression, perte de masse musculaire. Aucun effet indésirable lié au traitement n’est attendu.
Quelles espèces et combien d’animaux est-il prévu d’utiliser? Quels sont le degré de gravité des procédures et le nombre d’animaux prévus dans chaque catégorie de gravité (par espèce)?
Espèce
Nombre total
Nombre estimé par degré de gravité
Sans réveil
Légère
Modérée
Sévère
Porcs (Sus scrofa domesticus)
23
5
0
0
18
Qu’adviendra-t-il des animaux maintenus en vie à la fin de la procédure?
Espèce
Nombre estimé d’animaux à réutiliser, à replacer dans l’habitat/le système d’élevage ou à proposer à l’adoption
Réutilisé
Replacé dans l’habitat naturel ou le système d’élevage
Proposé à l’adoption
Justifier le sort prévu des animaux à l’issue de la procédure.
Les animaux devront être euthanasiés à l’issue de chaque procédure afin de prélever la moelle épinière et effectuer des analyses complémentaires des lésions (histologie, biochimie) en fin d’étude et les comparer avec les dernières images IRM effectuées.
Application de la règle des «trois R»
1. Remplacement
Indiquer quelles sont les alternatives non animales disponibles dans ce domaine et pourquoi elles ne peuvent pas être utilisées aux fins du projet.
Les méthodes alternatives de culture cellulaire avec une simple couche de cellules ou un organoïde aboutissent a des résultats limités et ne rendent pas compte de la complexite du système nerveux, encore moins lorsqu’il est endommagé . Une prédiction précise sur un tableau clinique consécutif à la lésion, et son évolution, n’est pas non plus réalisable. L’évaluation de la sévérité et de la réparation des lésions dans le temps ne peut être réalisée que sur animaux vivants. En effet, l’objectif est de suivre la guérison de lésions dans le temps grâce à l’application d’un nouveau traitement. Cela ne peut être réaliser que par un suivi des animaux par imagerie (IRM), et par récupération fonctionnelle (suivi clinique) dans le temps.
2. Réduction
Expliquer comment le nombre d’animaux prévu pour ce projet a été déterminé. Décrire les mesures prises pour réduire le nombre d’animaux à utiliser et les principes appliqués pour concevoir les études. S’il y a lieu, décrire les pratiques qui seront appliquées tout au long du projet pour limiter le plus possible le nombre d’animaux utilisés sans perdre de vue les objectifs scientifiques. Ces pratiques peuvent notamment consister en études pilotes, modélisation informatique, partage et réutilisation des tissus.
Au total 19 animaux seront utilisés pour la caractérisation d’un dispositif médical (toutes les phases comprises). Des animaux supplémentaires pourront être utilisés au besoin comme décrit précédemment (maximum 4 en tout). Une évaluation approfondie des résultats sera effectuée avant le début de chaque nouvelle phase, afin de ne pas utiliser d’animaux supplémentaires inutilement. Un nombre minimum d’animaux est utilisé pour chaque phase. Un gros avantage de l’IRM est de pouvoir faire le suivi d’un même animal tout au long de l’étude, évitant ainsi des groupes d’animaux supplémentaires prévus pour des euthanasies intermédiaires.
3. Raffinement
Donner des exemples des mesures spécifiques qui seront prises (par exemple, surveillance accrue, soins postopératoires, gestion de la douleur, entraînement des animaux) pour réduire au minimum les effets sur le bien-être des animaux (les nuisances causées). Décrire les mécanismes permettant d’intégrer de nouvelles techniques de raffinement pendant la durée de vie du projet.
Afin d’assurer le bien-être des animaux, nous utiliserons principalement l’IRM, qui est une modalité d’imagerie non-invasive et non-ionisante. Les animaux auront une période d’acclimatation à l’animalerie d'au minimum 7 jours avant le début des procédures expérimentales et feront l'objet d'un conditionnement positif, basé sur des intéractions amicales avec les personnels en charge des soins, et l'administrations de récompenses, afin de permettre des manipulations sans stress et avec un minimum de contraintes. Tous les animaux recevront un enrichissement du milieu adapté à leur espèce, régulièrement renouvelé (rotation des jouets par exemple). Des points limites suffisamment prédictifs sont mis en place. Tous les actes douloureux ou nécessitant une immobilité longue (chirurgie, imagerie, éventuelles prises de sang) seront réalisées sous anesthésie générale. Les éventuelles douleurs liées à la réalisation des lésions médullaires seront prises en charge dès la période pré-chirurgicale, par administration d'analgésiques et antalgiques: morphiniques et anti-inflammatoires non stéroïdiens. L'efficacité des traitements anti-douleur sera vérifiée au moins 2 fois par jour par observation des animaux. Les procédures réalisées nécessiteront très probablement un isolement des animaux, mais un contact visuel et auditif sera maintenu entre les individus. Les prise en charge clinique des animaux sera basée sur ce qui se fait en pratique vétérinaire et hospitalière, avec un suivi rapproché des animaux, prévention des escarres et mise en place d'un programme de physiothérapie / rééducation.
Expliquer le choix des espèces et les stades de développement y afférents
Le miniporc offre divers avantages pour le développement de thérapies des lésions médullaires et leur transposition clinique. C'est une espèce pour laquelle de nombreuses données sont disponibles dans la littérature. Contrairement aux rongeurs, le miniporc a une anatomie, une physiologie et une pathophysiologie similaires à celles de l'Homme. Les instruments chirurgicaux et analytiques pour les interventions, ainsi que les dispositifs thérapeutiques sont similaires, voire égaux, à ceux utilisés chez l'Homme. Les miniporcs ont une bonne tolérance aux déficits neurologiques, même graves, avec l'avantage de présenter un tempérament docile, facilitant la prise en charge post-opératoire et la rééducation. Les animaux devont avoir leur taille adulte (19-20 mois environ). En effet, il est essentiel que les animaux ne soient pas en période de croissance pour ce projet pour ne pas biaiser les résultats liés aux mesures de la moelle, des lésions, et donc de l’efficacité du traitement.
Projet retenu pour une appréciation rétrospective
Projet retenu pour AR?
Délai pour AR
Raisons de l’appréciation rétrospective
Prévoit des procédures sévères
Utilise des primates non humains
Autre raison
Explication de l’autre raison de l’appréciation rétrospective
Champs supplémentaires
Champ national 1
Ce champ ne sera pas publié.
Champ national 2
Ce champ ne sera pas publié.
Champ national 3
Ce champ ne sera pas publié.
Champ national 4
Ce champ ne sera pas publié.
Champ national 5
Ce champ ne sera pas publié.
Date de début du projet
Ce champ ne sera pas publié.
Date de fin du projet
Ce champ ne sera pas publié.
Date d’approbation du projet
Ce champ ne sera pas publié.
Code CIM 1
Ce champ ne sera pas publié.
Code CIM 2
Ce champ ne sera pas publié.
Code CIM 3
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